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Les énergies vertes en France, un potentiel encore peu exploité

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Le dynamisme de leur exploitation est l’un des enjeux du développement durable, prêché par les grandes conférences internationales dont dernièrement la COP 21. Et si la France dispose de formidables viviers en matière d’énergie verte, leur exploitation demeure très limitée voire insignifiante pour les énergies maritimes, classant le pays sous la moyenne européenne.

 

 

L’énergie maritime, formidable potentiel français

En matière d’énergies vertes, la France dispose d’un gigantesque potentiel, en particulier grâce à ses territoires maritimes. Avec près de onze millions de kilomètres carrés de zones maritimes (incluant les territoires d’outre-mer), la France est la deuxième puissance maritime mondiale, derrière les États-Unis. La mer est susceptible de fournir plusieurs sources d’énergie, dénommées Énergies Marines Renouvelables (EMR). Si les éoliennes maritimes (« posées ») sont exploitées industriellement, la plupart des autres EMR demeurent encore dans l’ombre.

L’énergie marémotrice est fondée sur la puissance des marées, particulièrement importante en France, avec des marnages non inférieurs à quatre mètres en Atlantique. L’énergie houlomotrice utilise l’onde de plus en plus régulière produite à l’origine sur la mer par le vent. Là aussi, la France partage avec l’Écosse et l’Irlande un gigantesque potentiel. Enfin, l’énergie thermique marine utilise la puissance générée par les couches froides inférieures et chaudes supérieures de l’océan, grâce à une machine thermique. Malgré la multiplication des projets ces dernières années, les EMR restent encore inexploitées en France.

 

Le vent et le bois, des ressources plus ou moins bien exploitées

L’autre grand potentiel français réside dans l’énergie éolienne, avec le deuxième gisement européen le plus important derrière le Royaume-Uni. Las, même si depuis 2013 les efforts dans ce domaine sont importants (500 nouvelles éoliennes posées chaque années), la France n’est que le 4ème producteur européen d’énergie éolienne, derrière l’Allemagne, l’Espagne et le Royaume-Uni. La production demeure ainsi encore confidentielle, avec seulement 3,5% de la production nationale. Selon les engagements de Grenelle de l’Environnement, l’objectif est toutefois d’atteindre les 10% en 2020 et les 20% en 2030, un objectif qui semble certes quelque peu ambitieux.      

Une grande ressource nationale française est issue de la « biomasse » : le bois. Avec un tiers de son territoire boisé, la France incarne le troisième potentiel forestier européen, et le premier consommateur énergétique européen. Le bois en tant qu’énergie représente 47% des énergies renouvelables françaises, soit la plus importante. Et le bois est un acteur clé dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et le réchauffement climatique.

Véritables puits de carbone, entièrement recyclables, les arbres captent le gaz carbonique nécessaire à leur croissance et le conservent tout au long de leur vie. L’exploitation écologique des forêts assure la croissance optimale des plus jeunes arbres et engendre un développement équilibré des massifs forestiers. Et là encore, le potentiel français est important, avec un taux de coupe annuel inférieur à l’accroissement naturel : 42 millions de m3 prélevés par an, contre 86 nouveaux millions de m3/an.

 

Un retard à combler difficilement dès 2020

Dans la lutte européenne en faveur du développement des énergies vertes, la France est quelque peu en retard par rapport aux objectifs fixés par l’Union européenne. En 2008, l’UE avait annoncé un « paquet énergie-climat », avec la France visant les 23% d’énergies renouvelables (ENR) à l’horizon 2020. Et même si depuis 2013 les progrès sont indéniables, en particulier avec les énergies éoliennes et photovoltaïques, avec un taux de seulement 14% la même année, l’objectif s’annonce difficile à tenir. Un résultat en deçà de la moyenne européenne (15%), qui classe la France à une très médiocre 16ème position.

Dans la compétition européenne pour les énergies vertes, les champions se situent sans surprise massivement en Europe du Nord. La Suède, pays le plus écologique du monde, atteint déjà 52,1% d’ENR, devant la Lettonie (37,1%) ou la Finlande (36,8%). En Europe du Sud, l’Espagne et l’Italie obtiennent également de bons résultats, supérieurs à la France. Les mauvais élèves sont le Royaume-Uni, l’Irlande, les Pays-Bas et la Belgique, avec des taux d’ENR inférieurs à 8%.

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